Le pourcentage de violence à l’égard des femmes ne cesse de croître. Depuis longtemps, la femme considérée comme sexe faible reste toujours victime de divers types de violence. Celle-ci peut être le fruit d’une culture visant à dévaloriser la femme par rapport à l’homme. De nos jours, de nombreux organismes mondiaux appellent à lutter contre les violences faites aux femmes en mettant au point de nombreuses activités permettant de rehausser leur valeur.

Types de violence

La violence peut se présenter sous différentes formes: économique, physique, morale, verbale, sexuelle… La violence sexuelle est la plus répandue d’entre tous et ce taux ne cesse d’augmenter. Il s’agit d’abuser de la femme sans son consentement. La violence morale et mentale infligée aux femmes les fait se sentir faibles et sans valeur dans une société. Par contre, la violence économique concerne le salaire octroyé aux femmes qui est largement inférieur à celui des hommes pour un même poste. La violence économique peut aussi se manifester par le fait est que le mari ne donne pas de l’argent pour ses besoins personnels ou ceux de son foyer. Dans tous les cas, il importe de lutter contre les violences faites aux femmes.

Lutter contre la violence

La violence est parfois toléré dans certains pays en raison de leur culture. C’est pourquoi, afin de lutter contre les violences faites aux femmes, il est primordial d’opter pour un changement de mentalité à travers l’éducation. Divers procédés sont de nos jours adoptés: mettre en valeur les capacités d’une femme. De nos jours, plusieurs femmes représentent la figure politique d’un pays. D’autres sont des femmes d’affaires hors du commun inscrivant ainsi leur nom parmi les personnes les plus puissante du monde. Les femmes méritent le respect, à condition qu’elles trouvent l’opportunité de le prouver.

Égalité homme-femme

De nos jours, les organismes luttent pour cette égalité homme et femme. Par ailleurs, cette cause figure parmi les objectifs du développement durable. Les femmes commencent de nos jours à participer à certaines décisions affectant la société. Toutefois, cette égalité est loin d’être atteinte car il existe toujours des hommes qui gagnent plus que les femmes malgré le fait qu’ils effectuent le même travail. Il existe des centres d’écoute ou des lignes vertes dans le cas où la femme victime de violence veut en parler, mais pas forcément dans le but de faire emprisonner son mari qui peut être l’acteur de cette violence.

La lutte contre la violence à l’égard des femmes connaît une grande avancée, même s’il reste encore de nombreux progrès à faire. Toutefois, il est possible de lutter contre les violences faites aux femmes en commençant par une sensibilisation des générations futures sur la réelle valeur des femmes dans la société.

La situation salariale des hommes et des femmes a toujours été au centre des débats. En effet, à travail égal, les femmes ont tendance à gagner moins que les hommes. Cette inégalité salariale est dénoncée par la majorité des citoyens, sans qu’il n’y ait de réelles solutions pour éradiquer le phénomène. Le constat est le même dans la majorité des pays du monde, mais penchons-nous sur le cas de la France en particulier, et faisons l’état des lieux. À quel point l’inégalité salariale est-elle marquée, comment l’expliquer, et quelles sont les solutions possibles pour en venir à bout ?

Les chiffres sur l’inégalité salariale homme-femme en France : état des lieux

En France en 2019, pour le même poste, les femmes gagnent en général entre 9 % et 24 % de moins que les hommes. Ces chiffres englobent tout temps de travail confondu. L’écart peut donc s’expliquer par le fait qu’il existe plus de femmes qui travaillent à temps partiel. Malgré cela, même à temps de travail équivalent, les femmes gagnent encore 16 % de moins que les hommes. Les chiffres varient selon les moyens de calcul employés, mais le constat général est qu’il existe une grande différence entre les salaires. Les chiffres peuvent aussi varier selon les postes occupés, en effet, plus les postes sont à responsabilité, plus l’écart entre les deux sexes se creuse. Voilà donc en ce qui concerne les chiffres sur l’inégalité salariale homme femme, mais comment pourrait-on expliquer cela ?

Raisons probables des inégalités salariales

Il est possible de donner des explications concernant les raisons de l’inégalité salariale entre homme et femme. Tout d’abord, les femmes ont tendance à avoir des interruptions répétées dans leur carrière, à cause de leurs tâches dans la vie quotidienne, grossesse, éducation des enfants, etc. Elles ont donc tendance à choisir des contrats à temps partiel, moins bien payés que le temps complet. En France, près de 25 % des femmes travaillent à temps partiel, dont 8 % ne le souhaitent pas forcément. Il est aussi possible d’expliquer l’inégalité par le choix de carrière. En effet, les femmes ont tendance à choisir des métiers spécifiques, comme infirmière ou secrétaire, qui sont des postes à moindres responsabilités. Les capacités des femmes se trouvent donc sous-estimées.

Les solutions possibles pour éradiquer l’inégalité salariale homme-femme

Les solutions dépendent de plusieurs acteurs de la société. Chacun a en effet sa part de responsabilité, les pouvoirs publics, les entreprises et les individus eux-mêmes. En ce qui concerne les pouvoirs publics, il conviendrait de sensibiliser la population sur l’état des lieux concernant les inégalités, mais aussi de ne pas faire de différence entre homme et femme dans la fonction publique. Les entreprises doivent aussi éviter les discriminations à l’embauche, et permettre aux femmes de renégocier leurs salaires. Enfin, l’éducation a une place importante, car dès leur plus jeune âge, les capacités des filles sont sous-estimées. Une éducation et un traitement égal pourraient donc aider à éviter les inégalités futures.

Selon le rapport annuel sur l’égalité homme – femme dans l’administration publique, des efforts sont sollicités pour traiter pareillement les hommes et les femmes. L’égalité des sexes est parallèlement un but de développement et un axe de développement de l’homme. On constate une présence éminente des femmes dans la fonction publique, elles occupent 60% des emplois de l’administration. Néanmoins, ce pourcentage diminue au fur et à mesure que l’on se hausse dans la hiérarchie. Les femmes ne sont que 40% à tenir les postes décisionnels et de direction. La nécessité d’intensifier leur assiduité à des postes politiques se fait davantage pressante.

Les femmes dans la fonction publique

L’amélioration de l’égalité homme-femme dans la fonction publique est remarquée, mais insuffisante. Les femmes sont les plus signifiées dans la FPH ou la fonction hospitalière notamment dans les secteurs administratifs et soignants. La moitié des gérants des hôpitaux et la plupart des ingénieurs hospitaliers sont des femmes. La fonction publique territoriale ou FPT, est l’administration qui recrute le plus de femmes après la FPH. Cependant, le pourcentage est toujours en baisse au niveau des postes de direction et d’encadrement. Et à la fin, au sein de la fonction publique d’Etat ou FPE, les femmes occupent également plus de la moitié de la totalité des postes, seulement les hommes sont majoritairement représentés dans les emplois de direction comme d’habitude.

Les raisons de ces inégalités

Les femmes travaillant dans l’administration publique sont sanctionnées. Dès le début, l’enseignement et la famille guident la destination des filles et des garçons. Les filles sont plutôt orientées dans les filières sociales que techniques. Elles sont de plus en plus guidées vers les domaines d’enseignement, d’assistance et de santé et les secteurs des sciences de la vie et humaines. En quelque sorte, c’est un stéréotype normal contaminé et que les filles s’approprient facilement. Aussi, l’inégalité de la répartition des tâches ménagères intimide la future carrière des enfants. Les limites d’âge et d’ancienneté dans la carrière sont des contraintes pour les femmes – mères de famille. Après l’accouchement et les responsabilités familiales, les femmes ont de la difficulté de retrouver un bon poste de travail faute de l’âge et l’expérience.

L’inégalité salariale entre les femmes et les hommes

Selon l’enquête de l’Insee, les inégalités de salaire des hommes et des femmes se compliquent selon l’ancienneté dans le secteur professionnel. Si le progrès est déjà distingué ces dernières années dans le secteur de la fonction publique, il reste beaucoup à faire au niveau du salaire. La hausse des salaires pour les hommes est plus accentuée que celle des femmes même si tous les deux ont le même parcours d’expériences. Effectivement, une femme salariée à plein temps gagne par mois en moyenne 14.3% de moins qu’un homme salarié. Ce taux est presque identique depuis des années.

Selon la législation, les entreprises doivent veiller à ce qu’il n’y ait pas d’inégalité salariale entre les hommes et les femmes. C’est pour cette raison que l’index de la concordance salariale a vu le jour.

Le respect de l’égalité salariale femmes-hommes : une obligation légale

Le Code du travail a déjà souligné l’égalité professionnelle entre l’homme et la femme depuis longtemps. Ce n’est que par la loi du 5 septembre 2018 que l’index de l’égalité salariale femmes hommes a vraiment été mis en place. Il sert à calculer l’écart existant entre la rémunération perçue par l’homme et la femme au sein d’une même société.

Pour effectuer le calcul, il faut tenir compte de cinq indicateurs. Une note sera donnée à chaque entreprise qui a appliqué la procédure. L’annotation totale est fixée à 100. Le point accordé à l’écart de rémunération est de 40.  Pour les avantages individuels, le score est plafonné à 20. Quant aux promotions et aux paiements relatifs aux congés, le point est plafonné à 15. Enfin, pour les employés féminins qui sont classés parmi les plus rémunérés, leur employeur obtient une note de 10.

Le devoir de respecter l’index de l’égalité salariale

Quelques dates ont été fixées pour déterminer le début de l’application de ces dispositions réglementaires. Pour les entreprises qui possèdent moins de 1000 salariés, le taux a été calculé depuis le 1er mars 2019. Celles disposant de moins de 250 salariés se sont vues appliquer ce dispositif à partir du 1er septembre 2019. Puis, les petites entreprises de moins de 50 salariés devront adopter ces mesures dès le 1er mars de l’année 2020.

Chaque 1er mars, les entreprises doivent rendre des comptes à l’inspection du travail ainsi qu’à leur comité social et économique, en leur transmettant le résultat des indicateurs. Cette opération peut également se faire par une publication en ligne. Il est à noter que les entreprises privées et les établissements publics à caractère industriel et commercial sont les seuls concernés. Quant aux établissements publics et aux collectivités territoriales, ils sont exonérés de cette obligation.

Les sanctions encourues par les entreprises qui n’atteignent pas le résultat escompté

Afin de donner une raison d’être à cette loi, une sanction doit être prévue pour montrer aux entreprises que le respect de l’index de l’égalité salariale femmes hommes est important. Si une entreprise a une note inférieure à 75, elle doit rétablir sa situation et prendre des mesures afin de corriger les failles, dans un délai de 3 ans. Si l’entreprise ne publie pas son index, et ne procède pas à la mise en place des mesures correctives, elle sera contrainte de débourser une pénalité qui peut atteindre jusqu’à 1 % de la somme annuelle des salaires payés.

Les violences commises contre des femmes commises par des hommes sont actuellement l’une des énigmes majeures soulevées dans la société. Par ailleurs la fréquence de déclaration de viol ne cesse d’augmenter. C’est ainsi que, dans une perspective de soutien mutuel, des idées et mouvements féminismes se fondent. Parmi eux, le collectif féministe contre le viol qui est une sorte de mobilisation et association qui réagit contre les viols. Femmes et enfants victimes de cette sorte de crime sont souvent oubliés et méprisés. Le défi est ici de lutter contre la dénonciation par un homme de son acte de crime et violence et de lui imposer la punition qu’il mérite suivant la loi.

Les objectifs du collectif féministe contre le viol

Le mouvement prône et diffuse un ensemble d’idées philosophiques qui partagent un but commun, dont la définition, promotion et l’atteinte de l’équilibre politique, culturel, économique, juridique et social entre les femmes et les hommes. Son objectif est donc d’anéantir l’inégalité entre genres qui handicape principalement les femmes. Par ailleurs, le collectif féministe contre le viol contribue à la promotion des droits des femmes tant sur le plan vie privée que dans la société civile. Se focalisant sur une perspective d’élimination de la violence  surtout sexuelle subie par les femmes, il met en place un cercle de méthodes et assistances.

Les actions menées

L’association rencontre fréquemment des cas d’agressions sexuelles dont les victimes lui font appel pour assistance. Son intervention consiste essentiellement sur plusieurs volets. Premièrement, il insiste sur la lutte contre les viols qui se manifestent tant au sein qu’en dehors d’une famille et agit dans ce sens. Ensuite, il organise des séances de partage, afin de donner les paroles aux personnes victimes, et ce, afin de les animer et les sortir du silence. Par ailleurs, l’association contribue à la conscientisation tant collective qu’individuelle à propos du viol. Les membres du collectif s’efforcent de réaliser des études sur les affirmations des cibles afin de mettre en évidence les faits qui se produisent. Enfin, la participation à la construction de la mise en place d’une égalité entre genres.

Les mesures préventives

Dans le cadre de cette lutte et de cette sensibilisation, l’association propose des mesures préventives de sensibilisations publiques en organisant des éducations sur les violences subies par les femmes. Ces formations sont disposées à toutes les catégories de personnes principalement à des bénévoles, des professionnels, des médecins et des militantes du secteur social. Brèves, des actions sont proposées afin de permettre à tous publics d’intervenir sur des cas de violences au niveau de tous les lieux et les plans de manifestations. En outre, afin elles font savoir aux femmes et enfants les comportements dans l’immédiat en cas d’actes de violence subis.

Quand on parle de féminisme, l’on doit avoir en tête les poèmes de Sappho, qui est l’un des pionniers de la valorisation de la femme dans la société. Puis, d’autres ont repris le flambeau et modernisé le concept. Pour comprendre, il est utile de revoir l’histoire du féminisme en France.

La révolution et les premières vagues du féminisme

L’histoire du féminisme prend ses sources dans un profond désir de prendre parti et jouer un rôle déterminant dans la vie de la société. Une de ces manifestations est l’Olympe de Gouges, qui est la proclamation des droits de la femme en 1748. Une des figures emblématiques est Postambule suivi par Thérésa Cabarus vers les années 1773, qui initie l’imaginaire collectif à l’éducation de la femme. À partir de 1830, les femmes se positionnent en groupement politique pour dénoncer leur assujettissement. Fouriéstiste et saint simoniens sont l’idéologie du moment. L’anarchie prend parti avec Louise Michel, prônant que la femme doit vivre par le travail. Floria Tristan vers 1803 lance l’émancipation de la femme. La Révolution française n’a fait que raffermir la position du féminisme. Au début de la première guerre, le mouvement se raffermit et atteint d’autres pays. Une de ces figures emblématique est Émily Davidson, qui par ses actions permettra l’acquisition du droit de vote en 1918. De 1906 à 1939 Madeleine Pelletier apporte un renouveau par ses idéaux et son intellect, car c’est l’une des premières femmes diplômées en psychiatrie de France. Son idée : le choix de la femme à l’avortement et la régulation des naissances.

En 1970, deuxième vague du féminisme français

Cette deuxième vague de l’histoire du féminisme est caractérisée par le mouvement en faveur de la liberté de la femme et de la possibilité de faire des études supérieures pour la femme. Une des figures emblématiques est Simone de Beauvoir, qui dissocie la mère de la femme. Le planning familial est créé. Il n’y a plus de lutte des classes, mais une lutte des sexes. Les femmes ont leur droit de vote et les partis politique les courtisent dans le but de se faire élire. Les femmes affirment leur choix de vie. Simone Veil valide la loi sur l’avortement en 1974.

Années 80, troisième vague du féminisme

Vers les années 1980, il existe deux formes de féministe, radical dans les pays anglo-saxons et réformistes en France. Une nouvelle forme concernant la sexualité intègre l’histoire du féminisme, se rattachant à la notion de genre. Le genre est vu comme un élément déterminant des relations publiques ou privées. L’idée de domination est alors conceptualisée selon Joan Scott, penseur américain. Cette domination est dite de l’homme. À partir de cette période, il ne suffit plus de se dire féministe, il faut se positionner aussi vis-à-vis du genre.

La promotion des droits de l’homme est primordiale à l’heure actuelle pour tous les gouvernements du monde. Néanmoins, le féminisme a toujours eu une place particulière et a évolué au fil des époques. Plusieurs mouvements féministes ont vu le jour dès le Moyen-Âge, en commençant par les critiques sur la place de la femme dans la société. Les causes servies par les féministes évoluaient au fur et à mesure que le monde changeait.

Qu’est-ce que le féminisme

Le féminisme est un idéal véhiculé par plusieurs activistes dans le but de promouvoir les droits des femmes et de les protéger. Ce mouvement prône en particulier l’égalité des sexes, mais également la protection des femmes. Ce mouvement veut également provoquer l’indépendance des femmes et leur émancipation. Contrairement au féminisme aujourd’hui, le mouvement au Moyen-Âge réclamait juste la place des femmes dans la société, où elles n’avaient pratiquement aucun droit. Mais cela a évolué avec le temps, les femmes ont commencé à gagner leur place dans la vie sociétale.

Le mouvement #meetoo, un cataclysme dans le mouvement féministe

Le mouvement #meetoo, une véritable tornade pour le féminisme aujourd’hui est initié à la suite de l’affaire Weinstein. Ce mouvement insiste sur les victimes d’agression sexuelle et surtout le viol. Le mouvement #meetoo est lancé en 2007 par Tarana Burke pour dénoncer les violences sexuelles. Les victimes d’agression sexuelle sont souvent silencieuses sur ce qui leur est arrivé. Terrorisées, traumatisées et honteuses de ce qu’elles ont subies, elles intériorisent leur sentiment. La procédure fait reculer beaucoup de jeunes filles, dans la mesure où elles doivent raconter de vive voix ce qu’elles ont subi, et souvent la victime n’est pas prête. Ce mouvement #meetoo encourage la prise de parole des femmes pour dénoncer que le viol et les agressions sexuelles sont plus courants que ce que l’on croit.

Après le raz-de-marée, comment se présente aujourd’hui le féminisme ?

Le féminisme aujourd’hui n’est pas figé, chacun a à ce jour sa vision du concept et les sujets à aborder divergent souvent entre les féministes. Par contre, l’objectif reste toujours le même pour chacun, un monde plus juste et moins violent. #meetoo a déclenché l’accélération du mouvement féministe. Le féminisme est aujourd’hui au cœur de tous les débats.

Le tabou est levé définitivement sur les sujets gênants comme les agressions sexuelles ou le viol, mais surtout aux faits de traiter la femme comme un objet à la suite de ce mouvement. Cependant, il n’est pas encore terminé et le combat des activistes ne se terminera que lorsque la violence aura cessé de régner, et que la justice trouve enfin la bonne place. Toutefois, l’essor du mouvement LGBT complique l’ascension du féminisme, puisqu’il accapare à l’heure actuelle l’esprit des gens.

Le 8 mars 1910 est une date fatidique pour toutes les femmes du monde, car elle marque le début d’une ère nouvelle. De nos jours, encore très peu de personnes connaissent Clara Zetkin, alors qu’elle a contribué à rendre la vie des femmes meilleure. Découvrez l’histoire de la journée internationale des femmes à travers les actions de cette militante féministe sans faille.

Qui était Clara Zetkin

Clara Eissner est née le 5 juillet 1857 à Wiederau, en Saxe. La jeune allemande étudie à l’école normale féminine de Leipzig et fait carrière dans l’enseignement. Vers 1870, elle soutient des mouvements féministes, prend part à des débats au sein de l’Association générale des femmes allemandes et commence à intégrer la mouvance socialiste. Huit ans après, elle quitte sa famille et participe à des réunions socialistes clandestines où elle fait la rencontre de son futur compagnon russe : Ossip Zetkin. Expulsés d’Allemagne, les deux partenaires fondent une famille à Paris où ils vécurent ensemble en union libre. Malgré cela, elle décida de prendre le nom de son compagnon en se faisant appeler Clara Zetkin. Ils eurent deux enfants : Maxime et Konstantin. A la mort d’Ossip Zetkin en 1889, Clara a du mal à faire son deuil et s’investit davantage dans ses actions militantes pour surpasser sa tristesse. Parmi ses plus beaux accomplissements, il y a son adhésion à la ligue spartakiste contre la guerre entre 1912 à 1915, et son soulèvement contre le nazisme de 1923 à 1933. Face au succès de la politique fasciste, elle est traquée et fuit à Moscou où elle décède le 20 juin 1933.

Les convictions de Clara Zetkin

Selon Clara Zetkin, dans un couple, les deux partenaires devraient être mis sur un même pied d’égalité et bénéficier des mêmes droits. Les besognes domestiques n’incombent pas uniquement aux femmes. Zetkin a également défendu une conception selon laquelle le divorce devrait être accordé par consentement des deux époux. Enfin, cette militante passionnée a demandé à ce que la place de la femme au sein de la société soit reconsidérée. Elle revendique ainsi le droit de travailler pour les femmes afin que ces dernières puissent être plus autonomes et plus valorisées.

Comment le 8 Mars a vu le jour

Clara Zetkin prononce une allocution en 1889 sur la libération des femmes lors du Congrès ouvrier international à Paris, puis met en place son journal politique féminin en 1891. Lors de la 2ème conférence internationale des femmes socialistes tenue à Copenhague le 8 mars 1910, elle réclame une journée de manifestation annuelle destinée aux femmes pour les revendications de droit de vote de celles-ci, l’égalité entre les sexes, et le socialisme. La tradition du 8 mars voit le jour et la Journée internationale des femmes est finalement officialisée par les Nations Unies en 1977.

Au milieu du XIXème siècle, lors des premiers mouvements en faveur du droit de vote des femmes les premières figures féministes se sont fait connaître en Angleterre. Voici de quoi il en retourne.

Emmeline Pankhurst, une femme engagée pour le vote des femmes

Ayant eu des parents activistes politiques et un mari qui l’a soutenu dans ses activités militantes, Emmeline Pankhurst est une activiste engagée en faveur des droits humains depuis son plus jeune âge. Ayant suivi des études à l’école normale de Neuilly, située en France, elle grandit et évolue ordinairement en société dans les premières années de sa jeunesse, mais soutient ses idées réformatrices.

À 20 ans, la jeune femme épouse Richard Pankhurst, un avocat âgé de 44 ans et fonde une famille de 5 enfants avec celui-ci. Tout au long de leur vie maritale, ils se sont tous deux consacrés à protéger le droit de vote des femmes lors des élections mineures  organisées dans les localités, en créant la Women’s Franchise League en 1903 qui deviendra plus tard le Women’s Social and Political Union après la mort de Richard.

Des actions militantes extrêmes

Le groupe réformateur créé par les époux Pankhurst n’a pas disparu après le décès du mari d’Emmeline Pankhurst. Au contraire, aidée de ses enfants (Christabel, Sylvia et Adela), elle prend les reines du mouvement en marche et devient une activiste véhémente en reliant des milliers de femmes à sa cause. À partir de 1903, le groupe appelé les « Suffragettes » porte des actions qui ont bouleversé l’Angleterre et a eu des échos dans le monde entier.

Pour se faire entendre par le gouvernement britannique, les femmes faisant parties de ce mouvement n’ont pas hésité à manifester dans les rues, à taguer les murs de leur slogan « Deeds not words » et même à porter des actions extrêmes en vandalisant les vitrines des magasins, en coupant les fils des télégraphes, en posant des bombes dans les clubs réservés exclusivement aux hommes. Cet extrémisme attire alors l’attention des hommes au pouvoir, notamment Winston Churchill qui pencha alors en faveur du droit de vote des femmes, mais qui ne cautionnait pas leurs actions.

À la poursuite d’une égalité méritée

Le fait le plus marquant de cette révolte des femmes fut d’ailleurs le suicide d’Emily Davison, lors du Derby royal d’Epsom en 1913, qui ébranla complètement le pays. De par sa grande implication lors des révoltes engendrées par les Suffragettes, Emmeline Pankhurst est devenue la première figure phare du féminisme. En Angleterre, ce n’est qu’en 1918 que les femmes obtiennent finalement gain de cause en ayant le pouvoir de voter.

Sous condition d’être britannique : propriétaires terriennes, diplômées des universités ou locataires payant un loyer supérieur à 5 £ annuellement, les Anglaises ne peuvent voter qu’à partir de 31 ans et il a fallu attendre encore une dizaine d’années plus tard afin qu’elles puissent voter à partir de 21 ans, comme les hommes.

Ayant vécu de 1908 à 1986, la vie de Simone de Beauvoir est une ode au féminisme. De sa jeunesse à sa mort, cette grande figure du mouvement pour la libération des femmes en France s’est évertuée à vivre selon ses choix et à combattre les stéréotypes. Voici de quoi il en retourne.

La jeunesse de Simone de Beauvoir

Brillante et studieuse, l’enfance et la jeunesse de Simone de Beauvoir ont été jalonnées par le succès dans ses études et des rencontres phares. Notamment, sa relation avec le célèbre Jean-Paul Sartre puis Nelson Algren qui fut puis son amant écrivain. Se faisant connaître l’année où elle a obtenue la deuxième place au concours d’agrégation de philosophie à la Sorbonne Simone de Beauvoir en 1929, Simone de Beauvoir s’émancipe en refusant la proposition de Sartre d’enseigner à ses côtés, de même qu’elle refuse de se marier à Nelson Algren qui lui demande sa main quelques années plus tard. Ne voulant pas être « écrasée dans la condition féminine » comme elle le mentionne dans une interview donnée à la télévision en 1975, elle est l’une des premières femmes à faire fi des stéréotypes de l’époque et affirme ses choix tout au long de sa vie.

Les ouvrages de Simone de Beauvoir

Considérée comme étant la première philosophe féministe affirmée, Simone de Beauvoir bouscule les codes dans les années 80 en publiant l’ouvrage « Deuxième Sexe » en 1949. C’est un ouvrage qui fait scandale, mais qui remporte un vif succès auprès du public féminin, car il parle ouvertement du droit d’avorter. Ce fut d’ailleurs, un ouvrage précurseur au mouvement féministe de la libération de la femme qui se déroula quelques années plus tard. Puis, il y a « Mémoires d’une jeune fille rangée » que Simone de Beauvoir écrit en 1958. Dans cet ouvrage, l’auteure fait mention de la manière dont elle a été éduquée et de sa perception personnelle du contexte sociétal de l’époque (mariage, maternité, tenue d’un foyer), qu’elle a choisi d’ignorer en prenant de l’âge.

Une femme engagée pour les femmes

À 63 ans, en avril 1971, « le Manifeste des 343 femmes » est un ajout important au travail de sa vie, car il énonce le nombre de femmes qui avortent en France et qui ne s’en cachent pas afin d’attirer l’attention de la société sur ce problème. Si c’est grâce à la loi Veil et la dépénalisation de l’avortement en 1982 que les femmes ont pu obtenir le droit d’avorter gratuitement et en toute légalité sur le territoire français, les écrits Simone de Beauvoir, ainsi que l’exemple de sa vie ont montré à de nombreuses femmes qu’elles sont libres de mener leur vie comme bon leur semble sans tenir compte des codes apposés par la société. L’engagement de Simone de Beauvoir va bien au-delà de la publication de livres, car cette grande militante fut un véritable exemple pour les générations de femmes qui ont suivi.

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